Titre de l’image trouvé par Richard Monette, poète.
Et débrouille-toi à écrire le reste,
ALLAN ERWAN BERGER.
Sans début, sans fin
Sans cime ni raison
Au gré des hauts festins
Vibrent mes passions.
Mais…
L’écimé axe flou
De son ombre raye la mare où tu bois, glou.
Chaleur trépidante,
Plaines indolentes,
Lumière insolente,
Rivières serpentes…
Un petit rien t’amuse
Tandis que le temps m’use.
Mais…
L’écimé axe flou
De son ombre raye l’air où tu vrombis, hou !
Oh, que je puisse encore, ô mes jours, vous dédier
Les fleurs délirantes d’un bel amour vermeil,
Et la vive épiphanie des trois fiers soleils
Du printemps, du beau vent et des jours incendiés !
Oh, que je goûte encore, aux sources du bonheur,
Au feu surgissant des sèves enivrantes,
Si riches en paysages qu’elles enchantent
Jusqu’au bout des grands rires, que le ciel effleure.
Mais…
L’écimé axe mou
De son ombre raye tout mon fredon flou flou.
Moralité :
Toute à ses orientations, la guêpe vit,
Tandis que moi, fi ! je fonds.
La gloire est au rendez-fou. Tu es génial. « Sans cime ni raison ».
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